To Hedge or not To Hedge : Point de vue des caisses de pension suisses

par | Sep 19, 2019 | Publications Cronos

INTRODUCTION

Les investissements à l’étranger offrent une possibilité de diversification intéressante au niveau de la réduction du risque d’un portefeuille. Des modèles financiers tels que le CAPM de Sharpe-Lintner mettent en avant le bénéfice d’avoir un portefeuille global. Cependant, investir dans un marché étranger implique un risque associé au taux de change.

Les investisseurs doivent juger s’ils devraient accepter ce risque. Il existe néanmoins plusieurs méthodes pour couvrir ce risque de change, avec un coût et des résultats variables.
En pratique, le coût de la couverture est à peu près égal à la différence entre le taux d’intérêt suisse et le taux d’intérêt à court terme de la monnaie étrangère. Plus le taux étranger est élevé comparé au taux suisse, plus la couverture du risque est coûteuse.
Les investisseurs font donc face à un compromis entre le potentiel de diversification des monnaies étrangères et le coût de la couverture du risque qui leur est associé.
En prenant en compte plusieurs éléments tels que les coûts de couverture, l’instrument de couverture utilisé, les volatilités relatives monnaies-actifs, les coefficients de corrélation et le «niveau» conjoncturel des monnaies, il est possible de voir plus clairement les effets de la couverture du risque de change sur un portefeuille.
Les conclusions de la littérature existante à ce sujet varient sensiblement selon le pays de référence, la période, les méthodes et instruments de couverture utilisés. Selon Perold et Schulmann (1988), la couverture du risque liée au taux de change réduit, en moyenne, la volatilité du portefeuille sans affecter le rendement. Voici l’étude en entier ci-dessous.