LETTRE INVESTISSEUR

 

par | Fév 8, 2024 | Publications Cronos

Macroéconomie : 

En comparaison avec la fin de l’année dernière, les marchés boursiers ont affiché moins d’optimisme en janvier. Les réserves de certaines banques centrales concernant les perspectives accommodantes en matière de baisse des taux demeurent la principale raison.
Néanmoins, la publication de données économiques solides a renforcé le scénario d’un « atterrissage en douceur » et a poussé à la hausse la performance de certaines classes d’actifs.
Aux États-Unis, le PIB du quatrième trimestre a surpassé les attentes, enregistrant une croissance de 3,3% par rapport à une prévision de 2,5%, principalement alimentée par la consommation, la baisse de l’inflation et, surtout, la hausse des dépenses publiques.
En 2023, l’économie américaine a affiché une progression de 2,5%, contre 1,9% en 2022. Les derniers chiffres concernant les indices des directeurs d’achats montrent une évolution positive : l’indice composite s’ancre en zone d’expansion à 52,3 points (pour rappel,le
seuil est à 50). L’écart reste important entre le secteur manufacturier et celui des services (respectivement 52,9 et 50).
Lors de sa réunion de janvier, et pour la quatrième fois consécutive, la Fed a maintenu ses taux inchangés (5,25% – 5,5%). La Banque Centrale a estimé qu’il est nécessaire d’obtenir davantage de données pour confirmer que l’inflation est effectivement en train de ralentir.
Jerome Powell a également précisé : « D’après notre réunion, je ne pense pas que nous aurons assez de certitudes sur l’inflation pour baisser les taux en mars ». Suite à ces déclarations, les marchés monétaires ont immédiatement recalibré la probabilité d’une diminution des taux en mars, l’estimant à environ 35,5%. Cette dernière est de 60,8% pour la réunion de mai.