Durant le mois d’octobre, les investisseurs ont adopté une attitude «risk-off» suite à l’intensification du risque géopolitique, exacerbée par le conflit au Proche-Orient. La hausse des taux de rendements inquiète également les marchés.
En conséquence, quasi toutes les classes d’actifs (à l’exception des valeurs refuges) ont chuté simultanément.
Aux États-Unis, deux nouvelles positives ont néanmoins marqué le mois d’octobre : l’inflation PCE a baissé et la croissance du PIB s’est accélérée.
Plus précisément, l’indice des prix PCE a légèrement baissé à 3,4 % en septembre, en glissement annuel, comparé à 3,5 % le mois précédent.
L’indice PCE de base, qui exclut les prix de l’essence et des denrées alimentaires, est passé de 3,7 % à 3,4 %, atteignant son niveau le plus bas depuis mai 2021.
En ce qui concerne le PIB, le troisième trimestre a connu une croissance plus rapide que prévu, affichant un taux de 4,9 % selon les chiffres préliminaires (comparé à 2,1 % le trimestre précédent), soit le rythme le plus soutenu depuis près de deux ans. Cela témoigne de la résilience de l’économie américaine malgré des taux d’intérêt élevés.
En revanche, les taux hypothécaires ont atteint leur plus haut niveau en plus de 23 ans, avec un taux à 30 ans approchant les 7,9 %. Cette situation a entraîné une diminution des demandes de prêts hypothécaires, les ramenant à leur niveau le plus bas en 28 ans.
En Europe, l’inflation IPC a baissé, de 4,3 % le mois précédent à 2,9 % en glissement annuel, soit son niveau le plus bas depuis août 2021. De même, l’inflation de base, qui exclut l’énergie, l’alimentaire et le tabac, est passée de 4,5 % à 4,2 % en glissement annuel, montrant ainsi une tendance à la baisse.