En juillet, les données macroéconomiques globales ont confirmé un ralentissement. Les Etats-Unis sont entrés dans une récession «technique» et le risque est de plus en plus important en Europe. De plus, les enquêtes de l’indice des directeurs d’achats (PMI) ont également montré un déclin de l’activité. En parallèle, l’inflation a poursuivi sa hausse : en juin, elle s’établit à 9.1% aux Etats-Unis, soit la hausse la plus importante depuis 1981, et à 8.6% en Europe. Néanmoins, de nombreux analystes évoquent un pic bientôt dépassé. Les principales raisons citées sont : la baisse des prix de l’énergie et de l’alimentaire, la normalisation progressive des chaînes d’approvisionnement et la baisse des anticipations dérivées des actifs financiers (par exemple des obligations liées à l’inflation). Dans ce contexte, les investisseurs commencent à anticiper un changement de politique monétaire de la part des banques centrales dès 2023, ce qui a alimenté une reprise des actifs risqués sur le mois.