Les marchés financiers ont connu un revirement marquant depuis la fin difficile de 2022, avec une année 2023 très positive pour les investisseurs malgré les faillites bancaires et la hausse du risque géopolitique. L’optimisme actuel repose principalement sur l’espoir d’une baisse des taux d’intérêt, débutant dès mars 2024 pour la Fed selon le consensus des
analystes.
Si les marchés intègrent déjà cette perspective de baisse des taux pour 2024, des incertitudes persistent sur l’environnement géopolitique, la dette mondiale et, dans une moindre mesure, sur la croissance économique mondiale.
Aux États-Unis, lors de la dernière réunion de la Fed, il a été déclaré que les indicateurs récents suggèrent un ralentissement de la croissance économique et un solide marché de l’emploi, avec un faible taux de chômage. L’inflation a diminué au cours de la dernière année mais reste plus élevée que la cible de la Fed. La banque centrale a également publié de nouvelles projections, prévoyant une croissance du PIB plus élevée en 2023 (2,6% contre 2,1% en septembre) mais légèrement inférieure en 2024 (1,4% contre 1,5%). De plus, l’inflation PCE a été révisée à la baisse pour 2023 (2,8% contre 3,3%) et 2024 (2,4% contre 2,5%). Les projections de chômage sont restées stables à 3,8% pour 2023 et 4,1% pour l’année prochaine.
Par ailleurs, 2024 sera marquée par les élections présidentielles en novembre. Mais pour l’heure, c’est le débat politico-juridique concernant l’éligibilité de Donald Trump qui défraye la chronique.